Lorien
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Lorien
Lorien avait encore l'âme engourdie et les sens confus, les astres l'avaient trahi, l'évènement l'avait perdu. Lorien n'avait plus jamais été vivant, l'évènement avait été si déchirant ...
Les astres me guident et cet endroit – accueillant mes pas, qui, un par un s'amoncellent à la fois derrière, sous et devant moi – réveille mes instincts les plus bestiaux, ceux d'une nature – hostile certes mais si mystérieuse – qui dévoile bien des secrets à ceux qui savent apprendre. C'est la lumière de Zar'lak, blafarde, qui, faiblement, tente de m'éclairer la voie. Pourtant nous oublions qu'avec toute lumière vient aussi l'ombre, et tout ce qui se montre a une face, demeurant cachée, ombrée. Zar'lak a toujours été là pour moi, c'est elle qui m'a tout appris. C'est elle qui a toujours éclairé mes ébats de ses rayons, révélant mes folles amourettes d'une nuit et consolant les cœurs brisés. Aujourd'hui encore elle le fera …
Lorien n'avait jamais senti ses amours fragiles et quand son cœur s'emballait il se pensait agile, mais les mœurs, ce désarroi, parfois cruel, tantôt courtois, se voulait aussi sensuel qu'ici bas.
Il n'aurait rien pu sentir, c'était allé si vite, il est parfois difficile de mourir, mais il fallait qu'ils soient quittes.
La caverne est sombre, plus aucune lumière pour m'aider, je tâtonne dans le noir à la recherche de mes sens. Malgré la noirceur de l'endroit, elle brille là, apparue comme un ange, elle m'attendait, je suis venu, je suis là, près d'elle, je peux la toucher, elle me touche. C'est comme si l'astre tant chéri était rentré dans la caverne, avec moi, comme s'il avait investi ce corps de sa grâce éclatante. Je la ois maintenant, elle me voit aussi, elle me chéri, m'embrasse, m'enlace, je lui rend ce qu'elle me prête, ses lèvres, ses joues, son front …
Il n'avait pas vu, pourtant il aurait dû …
Une sensation immortelle et infinie. Une sensation noire comme l'entre de la diablesse. Cette sensation à n'en plus finir, comme si j'étais ivre de mort, de douleur. Une douleur sans tempérance. Une douleur faite de souffrance. Un état pur. L'astre de lumière est là, il m'éblouit … Est-ce donc pour ça que je n'ai pas vu ? Était-il plus facile de me trahir ainsi, sans que je puisse reconnaître la mort et la douleur, sans pouvoir, une dernière fois, contempler la vie, la joie.
Alors je glisse, je sens que je ne peux plus rien faire, j'abandonne mon corps, je me concentre déjà sur mon esprit, je m'accroche à lui, je ne le laisserai pas partir. J'ai compris, cet astre, cet amant de toujours, il m'a toujours protégé. Pourquoi ? Je ne sais pas … Mais je sais qu'il m'a maintenant induit un repenti, puis-je l'accepter ?
Cette mort, comment vais-je l'aborder ? A quoi bon avoir des yeux si je ne puis te voir, à quoi bon des sens si je ne puis plus souffrir. Souffrir est un met délicieux, mais je n'ai déjà plus de goût. Goûter cette saveur onctueuse. Tueuse de sens ! Je flotte, entre deux eaux, os brisés, brise faisant flotter mes cheveux, je veux m'envoler !
Il délirait déjà … La mort l'accueillait, il faisait route vers le bas, il s'enfonçait. Il se pensait trahi par son étoile, il pensait la lumière fourbe, il devra lever le voile et découvrir la femme courbe …
J'atterris en ce lieu tel que j'étais dans ma vie. Ma longue cape marronné, recouvrant mon corps tout entier, me coupe du monde extérieur, je marche dans un désert d'eau glacée. Dans le noir, chaque pas me rapproche du néant. J'hésite. Droit devant tout devrait briller, dois-je avancer, au risque de me trouver nez-à-nez avec un petit soleil. Tout est trouble dans mon esprit, mes souvenirs sont flous, je n'arrive plus à discerner le vrai du délire. Alors je marche. Harassé, je capitule, je suis aveugle, je porte une main à mon visage et découvre horrifié que j'avais été pris au mot lors de mon passage en ce monde. « A quoi bon avoir des yeux si je ne puis te voir, à quoi bon des sens si je ne puis plus souffrir. » Deux orbites vides, je ne vois plus, je ne verrai plus. Je n'entendait rien, je dois être sourd. Je goûte la sueur de mon front, c'est de l'eau. Je sens à peine mon cœur qui bat, plus de sensation, ni douceur, ni fraîcheur. Je continue mon exploration. Même habits. A ça près, un fourreau vide que je me dessine intérieurement. Pourquoi vide ? Mais j'oublie mes questions pour l'instant, je m'abandonne au mystère et à la curiosité. Je le tourne, le retourne, je ne comprends pas. J'imagine une garde sortir de ce fourreau. Je l'empoigne. Il était vide, pourtant je saisis quelque chose, c'est lourd. Un instant plus tard ça n'était plus. Je renouvelle l'expérience, mais rapidement je saisis la garde et sors la lame du fourreau. De même elle disparut peu après … Je laisse ça de côté, je reprends ma marche.
Il marcha, tellement longtemps, croyez-moi, qu'il se repenti 100 fois. Alors que son esprit chevauchait ses idées folles, les menant à la raison, il comprit qu'il était à un pôle et qu'il en ferait sa maison. Tout s'illumina dans son esprit et il voyais à présent, il se dirigea vers la première ville qu'il vit pour reprendre sa vie d'avant. Mais l'invisible objet, trancherai encore, le souvenirs d'une destinée, les voleurs seront morts.
Il me reste encore une partie à écrire, merci de ne rien écrire par dessus encore. Les dessinateurs, si vous voulez vous faire plaisir, allez-y =)
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